Oui, on est d’accord, il fallait oser la nullité du jeu de mot dans le titre sur la boisson Rez. Mais c’est pour la bonne cause. Dernière née sur le marché haut en couleur et hyper concurrentiel des boissons énergisantes, Rez a fait une apparition remarquée… et en plus, c’est lancé par des Frenchies. Obligé donc d’en parler sur le Muscle tricolore. Mais au fait, elle vaut quoi cette boisson énergisante ? Banc d’essai 100% no bullshit. La preuve ? On a payé le produit nous mêmes.
Monster, Powerade, Crazy Tiger, sans parler du taureau rouge ! Qu’il est encombré le rayon des energy drink avec toutefois une promesse partagée : vous donnez la pêche, le focus, l’attention qui va avec votre vie d’homme ou de femme ultra en prise avec cette société de l’hyperapidité ou nous en demandons toujours plus à nos petits corps et nos esprits déjà pourtant très (trop ?) sollicités. Alors oui, vous trouvez naturellement que j’en fais trop mais c’est pour me mettre au diapason de ces boissons qui vous vendent souvent le sucre au prix de l’exploit… à grand renforts de sponsoring.
Mais dans ce paysage bien rangé, un petit trublion est venu faire son apparition : la boisson Rez. Avec un ton biberonné à la coolitude (une expression employée par les vieux comme moi) et aux réseaux sociaux, le nouveau venu affiche une promesse alléchante : du Made in France, 0 sucre et seulement 30 calories, des arômes et des colorants naturels et 1 euro par shaker. Il n’en fallait pas plus pour qu’on essaie…
Table des matières
Boisson Rez : un pot, de la poudre et plein de parfums
Cette boisson Rez a été commandée directement sur le site et je passe sur l’aspect marketing de l’ensemble : on sent que le créateurs ont beaucoup bossé cet aspect là, entre offre d’essai, “starter pack” et loterie pour gagner un pot.
Plusieurs parfums sont d’emblée disponibles :
- L’original, le best seller cassis framboise
- Fraise kiwi
- Mangue passion
Je ne l’ai pas encore mentionné mais l’offre de Rez est originale car elle se présente en pot de poudre, comme les produits de muscu’. Pas de quoi déstabiliser un fan de musculation mais sans doute plus surprenant pour un gamer.
Mon choix s’est d’emblée porté sur la boisson Rez fraise kiwi. Et vous savez pourquoi ? Eh bien pour vous mes chers lecteurs : parce que c’est un parfum hyper casse-gueule qui peut donner le pire du goût chimique en bouche, un truc à vous faire regretter le sirop antibio que vous preniez étant gosse. On va bien voir si ça passe le crash test.
Allez hop, on commande, c’est rapide, fluide, y a plus qu’à attendre…
Unboxing de la boisson Rez, ou le goût du branding
Quelques jours plus tard, et sans encombre, le colis arrive à la maison. Et là les amis, il faut reconnaître que la marque Rez a le soin du branding. On reçoit notre pot dans un carton ciglé, avec des petits goodies sympa (bracelet, autocollant). On y est sensible ou pas mais je trouve ça sympathique.
On retrouve notre pot fraise kiwi (ce qu’il faut pas faire pour vous faire plaisir) avec son emballage qui fait frétiller la rétine, c’est beau comme une carte EX Pokemon.
Jusque-là, Rez a tout bon.
Premier test de Rez Fraise Kiwi : “y’a pas que de la pomme là dedans”
Qu’on regarde la vérité en face tout de suite : l’idée, c’est pas de faire un shake et vous dire : “ouah c’est génial, j’adore le goût et je me sens hyper concentré !” On laisse ça aux djeuns influenceurs YouTube. Le truc c’est plutôt de tester la boisson Rez avant un effort sportif et on se prévoit un truc un peu solide, genre 18km en course. On prendra donc son Rez Fraise Kiwi juste après le petit déjeuner pour aller courir 30 minutes plus tard (retenez bien cette durée, c’est important pour la suite).
On fait ensuite ce que j’appelle le “test du connard” : en gros, on lit peu ou mal les consignes et on voit ce que ça donne. En gros, la boite dit une cuillère dosette (si elle est bien dans le pot mais va falloir aller farfouiller pour la trouver) pour 50 cl d’eau et attendre 2 minutes avant de consommer : je vais mettre 1,5 cuillère pour 40, et boire tout de suite.
Et ben je ne suis pas déçu du voyage : le goût est à la fois très présent mais sans la sensation de sucré mais avec un fort arrière-goût d’édulcorant. Pour être honnête, ça devient vite assez dégueulasse à boire et je suis à deux doigts d’écourter l’expérience mais bon, c’est ça aussi les risques du “test du connard”.
Je finis ma potion de l’enfer et je pars courir. Et ben c’est pas mal, je cours toujours assez léger avec pas grand chose dans l’estomac d’habitude. Là, je me sens bien, bonne foulée et j’enchaîne les bornes sans trop regarder, il n’y a pas trop non plus d’effet “on-off” comme on aurait pu le craindre avec un gros creux qui vous guette aux alentours du 10e km. Pas mal la boisson Rez, pas mal…
Deuxième test Rez Fraise-Kiwi, “read the fucking manual”
On repart sur des conditions de test quasi à l’identique : longue sortie course MAIS cette fois-ci, on lit ce qu’il y a marqué sur le pot et on va RESPECTER les consignes (le monde irait tellement mieux si tout le monde respectait les consignes).
On met donc une cuillère dosette de boisson Rez, PAS PLUS, on touille ça dans 50CL d’eau et on attend 2 minutes comme préconisé. Et là les amis, ce n’est plus la même tambouille. Le goût est beaucoup plus équilibré, agréable sans être fade ni trop sucré. Les arômes sont convaincants et on sent beaucoup moins le goût de l’édulcorant. Du coup, s’enfiler les 50 cl devient une formalité et on est prêt à bouffer l’asphalte à pleines dents. La bonne nouvelle, c’est qu’on retrouve les qualités ressenties lors de la première prise : on se sent effectivement bien alimenté en énergie et il n’y a pas forcément de coup de barre à mi-parcours.
Hey ? Vous vous souvenez de ce que j’ai écrit plus haut (faut suivre un peu) ? Prise de Rez, une demi-heure avant d’aller courir. C’est pas choisi au doigt mouillé, affreux sceptiques que vous êtes. Ca permet de voir deux choses : est-ce que l’effet est rapide et surtout (c’est moins glamour ça), est-ce que ça se digère bien. Ca, mes amis runners, crossfiteurs, fans de muscu, ça veut dire sans le filtre de la pudeur qu’il y a entre nous : “Est-ce que je ne vais pas roter de la fraise-kiwi pendant deux heures ?” Et la réponse est… suspense…est…. que non ! Même si le délai est court entre la prise et le début de l’effort et que la course n’est pas vraiment le plus tranquille pour l’estomac, ça passe étonnamment bien, sans qu’on se retrouve à sonoriser l’instant sport des autres runners des Buttes-Chaumont. Il faudra refaire le test pour une séance de muscu mais honnêtement après quatre prises sur quatre jours différents pour des sorties longues le contrat est rempli !
Good job ! Rez-pect j’ai envie de dire !
Boisson Rez, mais au fait, y a quoi là dedans ?
Alors y a quoi dans cette potion magique ? Sans surprise des glucides (45,4 pour 100g dont 3,2g de sucre), de la protéine (28,7g, pas mal !) et du sel (5,6 g quand même). Comme chez les confrères, on va également retomber sur ce qu’on connaît bien : de la caféine (1500 mg), de la taurine, de la Choline L-Bitartrate, L-Théanine L-Tyrosine et la vitamine B5 et B6 entre autres
Voila composition complète de cette boisson Rez : Maltodextrine, minéraux (citrate de sodium, citrate de potassium, citrate de magnésium, phosphate de calcium), L-tyrosine, correcteur d’acidité, acide citrique, taurine, arômes naturels, colorants (jus de betterave, concentré de spiruline et pomme), L-carnitine, L-tartrate, caféine anhydre, vitamines (C, B3, B5, B12, B6, B1, B2, B8, B9), édulcorants (sucralose et acésulfame), L-Théanine, choline bitartrate, dioxyde de silicium (nano). Peut contenir des traces de lait, soja, gluten et céleri.
Conclusion
Avec la boisson Rez, ne restez pas au Rez-de-chaussée ! Prenez un Rez-de-marée d’énergie (oui oui, moi je fatigue…)
La bonne surprise : cette boisson énergisante a un goût original bien maîtrisé, un effet notable dans la pratique sportive, la formule en poudre qui permet de l’associer avec de l’eau plate, le prix pas délirant quand on voit celui d’une cannette de Red Bull. Carton plein pour les frenchies. On leur demande juste de se calmer sur les newsletters non sollicitées et les demandes d’avis via Facebook Messenger, ça a fait beaucoup trop palpiter mon cœur de boomer…
On aime
- L’effet bénéfique pour le sport
- Le goût maîtrisé (quand on respecte les doses)
- La formule en poudre
- Le Made In France
On aime moins
- Le marketing un chouille trop agressif (GDPR ils ne connaissent pas les gars)
- On n’aurait pas craché sur un sachet découverte d’un autre parfum